Blog

L’UNIGOM pour une transition de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO).

Ce Lundi 15 juillet 2024, le Recteur de l’Université de GOMA a eu un entretien fructueux avec le responsable des affaires civiles de la MONUSCO pour échanger autour de deux questions notamment, comment rendre participative la transition(le départ)de la MONUSCO et quelles sont les actions d’impact qui peuvent être posées pour assurer une continuité des marques de réussite de la MONUSCO.

Autour de la première question, les participants se sont trouvés d’accord sur la nécessité de convoquer une consultation de tous les leaders d’opinion pour une réponse appropriée et représentative.

Quant à la deuxième question, les participants ont souligné le rôle que peut jouer l’université dans cette transition.

Sur les questions de fond, elle pourrait participer à continuer ses réflexions et ses plaidoyers sur les questions de

1. L’intégration nationale ;

2. ⁠La perversion de la représentation ;

3. ⁠La connexion entre les résultats de la recherche et les politiques publiques ;

4. ⁠L’incubation et l’accompagnement des projets de l’entreprenariat.

En effet, pour ces participants, si la paix a été compromise justifiant ainsi une mission de peacekiping c’est à cause, entre autre chose, de:

1. La faible cohésion nationale;

2. ⁠Les élections aux allures collinistes, le choix motivé par les prébendes accompagné paradoxalement par l’insatisfaction à l’égard des actions des gouvernements ;

3. ⁠l’absence du shift de l’économie des matières premières vers l’économie de la connaissance et de la technologie, passage qu’assure la connexion entre science et politique publique;

4. ⁠le faible taux d’emploi des jeunes qui se jette dans les bras des milices et des rebellions plus ou moins organisées.

Sur les questions opérationnelles, l’université a assuré le bureau des affaires civile qu’elle pourrait, après le départ de la MONUSCO,

1. Assurer le monitoring du respect des droits humains ( ici des séances de capacitation assurées par la MONUSCO au bénéfice des chercheurs de l’université serviraient) à travers un Observatoire du Respect des Droits Humains;

2. ⁠Assurer la surveillance du renforcement de l’autorité de l’Etat (ici encore des séances de capacitation serviraient) à travers un observatoire de la gouvernance ;

3. ⁠Assurer la tenue des séances de dialogue et de conciliation à travers la Clinique Juridique de l’université;

4. ⁠Assurer la surveillance des crimes à travers le Crime Watch, un observatoire de la criminalité;

5. ⁠Assurer certains services que la MONUSCO rendaient à la société à travers UNIGOM Water (production de l’eau potable) et l’accord en cours de conception entre la faculté de Médecine et les services médicaux de la MONUSCO qui prendront le soin de léguer à l’UNIGOM ses matériels.

6. ⁠Assurer des séances d’éducation à la paix dans une salle (a re-inventer) que la MONUSCO avait jadis construite à l’UNIGOM;

7. ⁠Assurer l’accompagnement des jeunes vers l’entrepreneuriat pour à travers l’incubateur CHEMCHEM ya Biashara déjà opérationnel au sein de l’UNIGOM.

Le chef des affaires civiles a promis faire part de ces échanges à sa hiérarchie pour étude.